PARTIR A LA RETRAITE

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Avec l’approche de l’âge de la retraite, le futur retraité s’interroge très souvent sur sa vie à la retraite et sur les différentes démarches qu’il doit mener afin de faire valoir ses droits lors de son départ à la retraite.

A partir de quel âge peut-on faire valoir ses droits à la retraite ?

L’âge normal de départ à la retraite est fixé à 60 ans. Cependant, la CIMR vous offre d’autres possibilités :

  • Départ anticipé non programmé : Dès l’âge de 50 ans, vous pouvez partir en retraite et percevoir une pension. C’est ce qu’on appelle la retraite anticipée. Mais il vous faut savoir que votre pension sera inférieure à celle que vous auriez touchée à l’âge de 60 ans.
  • Départ à l’âge de 55 ans sans réduction des droits, pour les affiliés ayant choisi l’option retraite Moussabak leur permettant de partir en retraite à 55 ans sans anticipation.
  • Départ après l’âge de 60 ans : il s’agit de la retraite prorogée. Dans ce cas, la pension sera majorée avec un maximum de 60% pour l’âge de  70 ans et plus.

Partir à la retraite, de quelles options disposez vous ?

Au moment de partir en retraite, deux possibilités s’offrent à vous :

La liquidation avec option en capital

Avec cette option, vos points seront divisés en deux parties, une première correspondant à la part patronale vous sera versée sous forme de pension mensuelle par la CIMR, et l’autre partie relative à vos cotisations salariales vous sera payée en une seule fois sous forme de capital.

La liquidation sans option en capital

Dans ce cas, la totalité des droits vous sera versée par la CIMR, sous forme de pension mensuelle. A ce titre, l’affilié donne délégation à la CIMR pour que la rente constituée par ses cotisations salariales pour la période antérieure à 2003, soit versée directement par la compagnie d’assurances à la CIMR.

Quelles sont les démarches pour faire valoir ses droits à la retraite ?

La pension n’est pas mise à disposition de l’affilié automatiquement. Le salarié doit en faire la demande par l’intermédiaire de son employeur, toutefois, les ayants droit ayant cessé leur activité durant au moins 6 mois  peuvent la demander directement  auprès des services de la CIMR.

Composition du dossier de liquidation de pension

Un formulaire de “demande de liquidation de pension” est disponible auprès de votre employeur, des agences régionales de la CIMR ou sur notre site Internet www.cimr.ma

Cet imprimé comprend deux volets à compléter par vous-même et votre employeur :

  1. Une demande de liquidation de pension à remplir et à signer par vous-mêmes et à légaliser. Dans ce volet, vous précisez la date à laquelle vous souhaitez bénéficier de votre pension de retraite ainsi que votre choix concernant l’option en capital. Ce volet comprend également un engagement et une déclaration sur l’honneur destinés aux services fiscaux.
  2. Une attestation de cessation d’activité à faire signer par votre dernier employeur.

L’imprimé de demande de liquidation doit être accompagné des pièces suivantes:

  • Photocopie certifiée conforme de la Carte d’Identité Nationale ;
  • Déclaration de la situation des cotisations salariales à remplir et à faire signer par la ou les compagnies d’assurances ;

Les affiliés mariés doivent produire :

  • Photocopie de l’acte de mariage ;
  • Photocopie certifiée conforme de la Carte d’Identité Nationale de leur conjoint.

Les affiliés divorcés ou veufs, ayant des enfants à charge doivent produire :

  • Acte de divorce (affilié divorcé) ;
  • Acte de décès du conjoint (affilié veuf).

Les affiliés souhaitant être payés par virement bancaire doivent produire :

  • Spécimen de chèque ou RIB (Relevé d’Identité Bancaire) comportant 24 chiffres. Le compte conjoint n’est pas accepté ;
  • Certificat de vie du conjoint.

Les affiliés souhaitant être payés à l’étranger

  • Certificat de résidence ;
  • BIC (identité bancaire) ;
  • Certificat de radiation pour les affiliés de nationalité étrangère.

Les affiliés n’optant pas pour l’Option en Capital doivent produire :

  • Formulaire de procuration signé et légalisé (le formulaire de procuration est disponible auprès des agences CIMR).

Une fois le dossier traité par nos services, vous recevrez par mail sur l’adresse de la personne chargée de la e-liquidation au sein de votre société, et sur votre adresse si vous l’avez fournie sur l’imprimé de la demande de liquidation :

  • Une copie de la fiche de liquidation ;
  • Une copie du décompte de la rente viagère : vous devez vous présenter auprès des compagnies d’assurance muni de ce décompte pour bénéficier du capital si vous avez opté pour l’option capital ;
  • La quittance de règlement “Option Capital CIMR” légalisée pour les retraités qui ont opté pour l’option capital et qui ont contribué au régime après 2003 ;
  • La lettre d’information qui renseigne sur le nombre de point, le montant mensuel de la pension et le mode de règlement.

Revalorisation de la pension : La pension de retraite est systématiquement augmentée à effet du 1er juillet de chaque année. Cette revalorisation est calculée en fonction de la variation de la valeur du point de service décidée par le Conseil d’Administration.

Qu’advient-il en cas de votre décès en cours d’activité ?

Le conjoint survivant a droit à une pension de réversion :

S’il a au moins 40 ans d’âge pour la veuve, et 50 ans s’il s’agit d’un veuf, et si le mariage a été contracté au moins 2 ans avant le décès. Cette dernière condition n’est pas exigée en cas de décès accidentel.

Si le conjoint survivant a au moins un enfant mineur à charge, il peut prétendre à la pension quelque soit son âge, ses orphelins mineurs de père et de mère, quand à eux, ont droit à une pension d’orphelins.

Qu’advient-il en cas de votre décès après votre départ en retraite ?

Le ou les conjoints survivants du retraité bénéficient de 50% de sa pension, s’ils remplissent les conditions d’âge et d’ancienneté du mariage citées plus haut.

– Au cas où le retraité laisse des orphelins de père et de mère mineurs, ces orphelins peuvent prétendre pour chacun d’eux à une allocation égale à 20% de sa pension, le total des allocations ainsi servi ne pouvant dépasser  50% de la pension du défunt.

Et s’il s’agit d’un mineur souffrant d’un handicap physique ou mental, il gardera sa pension, même à sa majorité, car on considère alors qu’il est toujours à charge.